Divorce en Tunisie

Le divorce en Tunisie présente quelques points communs avec le divorce en France. Mais le divorce en Tunisie prévoit également des clauses très spécifiques, qui visent notamment à protéger la femme.



Comme en France, le divorce en Tunisie peut se dérouler selon différentes procédures, qui doivent être validées par le tribunal. Le divorce en Tunisie peut être amiable, demandé par le mari ou la femme (ce qui correspond en France aux cas de divorce accepté et de divorce pour altération définitive du lien conjugal), ou demandé par l’un des époux en raison d’un préjudice subi (équivalent au divorce pour faute français).

 

Lorsqu’il est amiable, le divorce en Tunisie peut être très rapide : une quinzaine de jours peuvent suffire pour qu’il soit prononcé, à condition que les dispositions prises par les époux ne nuisent pas aux intérêts des enfants. Toutefois, si les époux ne s’entendent pas sur tout, les deux autres procédures de divorce impliquent obligatoirement 3 audiences de conciliation, qui sont écartées entre elles par un intervalle de 30 jours au minimum. Par ailleurs, le tribunal s’accorde un délai de 2 mois de réflexion entre la plaidoirie et la rédaction de la convention du divorce en Tunisie.

 

Sauf incapacité psychique ou matérielle de la mère, le divorce en Tunisie lui confie presque systématiquement la garde des enfants. Même sans enfant, l’épouse peut prétendre à une rente de la part de son époux, versée en une fois sous forme de capital ou chaque mois. Le versement de cette rente ne prendra fin qu’avec le décès de la femme, son remariage ou un changement important dans ses ressources financières. Enfin, le divorce en Tunisie prévoit une clause particulière pour les époux qui n’ont pas consommé leur mariage : la femme doit recevoir la moitié de la dot qui avait été fixée.