Divorcer en Espagne


Le divorce en Espagne ne se déroule pas du tout sur le même modèle que le divorce en France. Quelles sont donc les spécificités du divorce en Espagne ?



Le divorce en Espagne part de la pratique : en principe, il n’est pas possible de divorcer si la vie commune n’a pas cessé depuis au moins un an. Deux exceptions toutefois existent. Le divorce en Espagne peut rejoindre le divorce amiable tel qu’il est pratiqué actuellement en France, bien qu’il ne soit pas considéré comme une procédure de divorce mais plutôt comme une requête au juge : les deux époux, évidemment d’accord pour divorcer, rédigent ensemble une convention de divorce qui règle l’intégralité des effets du divorce (partage des biens, pension alimentaire, garde des enfants etc.) et l’accompagnent d’une requête conjointe.

 

Le divorce en Espagne peut aussi intervenir alors que les deux époux vivent encore sous le même toit… à condition que l’un des époux ait tenté d’attenter à la vie de son partenaire, de ses descendants ou de ses ascendants. Ce type de divorce en Espagne peut se rapprocher du divorce pour faute français, bien que beaucoup plus restrictif quant à la nature de la faute (la violence conjugale, par exemple, ne rentre pas dans le cadre de cette procédure).

 

Le plus couramment, le divorce en Espagne se traduit donc par une requête conjointe (divorce amiable), ou par l’une des quatre procédures qui se basent sur la cessation de la vie commune. La durée de cessation de la vie commune (sans interruption) détermine le cadre légal dans lequel le divorce pourra être prononcé. Seule une séparation de plus de 5 ans permet à l’un des époux d’obtenir le divorce en Espagne sans le consentement de l’autre.